Article proposé par Isabelle Spach, éleveur amateur du COO Club ornithologique de Oberhoffen sur moder, adapté au web par Christelle DIRGALA, éleveur amateur et webmaster du COO, club ornithologique de oberhoffen sur moder, de la région Alsace Grand Est.
Sources : Yves CORFMAT, Exposé du stage de théorie pour le certificat de capacité
L’oiseau à une conception aérodynamique et une adaptation morphologique au vol incomparable.
Les technologies humaines se sont inspirées de ces propriétés ( conception des avions, des planeurs…)
La détention d’oiseaux doit leur apporter les conditions de vie aussi proches que celles rencontrées dans la nature.
Les principaux éléments intervenant dans le vol
Intérêt du vol d'un oiseau
Le vol de l’oiseau permet à l’animal de faire face à plusieurs types de situations :
L’aérodynamique liée à l’utilisation de l’aile est un phénomène complexe faisant intervenir des flux d’air à pressions différentes. Par exemple, la courbe de l’aile et son angle d’attaque entraîne, après le bord d’attaque, un flux d’air différent au dessus et en dessous de l’aile.
Ceci génère une augmentation de la pression sous l’aile appelée la portance.
Le maintien dans les airs est donc facilité.
Comparaison de l'aile de hier à aujourd'hui et par rapport au bras humain
Les archæoptéryx ou archéoptéryx (Archaeopteryx) forment un genre d'animaux disparus, considérés comme les oiseaux les plus anciens connus. Ces animaux tropicaux, d’une longueur inférieure à 60 cm, ont vécu à la fin du Jurassique, il y a 156 à 150 Ma2 dans un environnement alors insulaire, qui se situe actuellement en Allemagne. Les découvertes d'archéoptéryx ont largement contribué à l'affirmation de la théorie la plus courante de l'histoire évolutive des oiseaux à savoir que les oiseaux descendent des dinosaures de l’ordre des théropodes.
PTERODAUSTRO
découvert en argentine muni d'un bec avec des centaines de dents pour filrer les petits animaux dans l'eau
Le squelette est également différent des autres vertébrés pour répondre aux contraintes du vol :
Cette constitution permet de solidifier les points d’ancrage des muscles.
Structure de l'os de l'oiseau
La structure des os des oiseaux est directement liées à l’adaptation au vol
Elle est organisée pour minimiser le poids de l’oiseau.
Les os sont donc creux avec des cloisons internes pour renforcer la structure du squelette.
La musculature
La majorité des muscles est située au niveau supérieur du corps. Les pectoraux représentent 15 % de la masse du corps. Sous les pectoraux, sont situés les supracoracoides moins volumineux (sauf chez les colibris).
Ces muscles participent aux mouvements des ailes et interviennent donc directement sur le vol.
Le Plumage
Indispensables au vol des oiseaux, les plumes apparaissent de façon progressive mais rapidement après la naissance des l’oisillons.
Plusieurs types de plumes peuvent être référencées selon leurs structures, leurs compositions et ont des fonctions différentes et spécifiques.
La répartition des plumes joue un rôle déterminant sur l’adaptation au vol.
Les plumes
Formations cornées qui naissent comme les poils pour les mammifères
On peut distinguer 3 catégories différentes de plumes :
Compte tenu de son importance, l’entretien du plumage par l’oiseau peut prendre la moitié de ses occupations
Pennes ou plumes de contour, qui selon leur position sont nommées rémiges (plumes de contour des ailes), rectrices (plumes de contour de la queue) ou plumes de couverture. Elles comportent toutes un axe rigide, partagé en calamus (ou hampe, cylindre creux dont la cavité est cloisonnée transversalement) proximal et rachis (plein mais creusé d'un sillon ventral) distal, ce dernier supportant l'étendard ou vexillum, composé de barbes (lames parallèles) portant deux rangées de barbules, les barbules proximales d'une barbe s'entrecroisant avec les barbules distales de la barbe voisine, grâce aux barbicelles, petites excroissances crochues des barbules distales (les barbules proximales sont lisses).
Plumules ou plumes de duvet sont de structure remarquablement uniforme chez tous les oiseaux. Une touffe de barbes s'insérant sur un court calamus (rachis réduit ou absent). Chaque barbe porte deux rangées de barbules lisses, toujours plus développés vers la base que vers le sommet. Son rôle dans l'isolation thermique est essentiel.
Filoplumes, qui sont réduites à un rachis filiforme, portant parfois quelques barbes à son extrémité. Elles sont situées à la base des plumes de contour, se formant sur la paroi latérale de leur follicule.
Naissance d'une Plume
Structure générale d'une plume
Fonctions des plumes
PROTECTRICES
Protection mécanique des plumes de l'oiseau : les plumes recouvre la peau de l'oiseau
Protection thermique des plumes de l'oiseau
Les plumes protège contre le rayonnement solaire (brûlure, chaleur, rayonnement UV)
Protection contre l’eau : les plumes imperméabilisent l'oiseau
Sensorielles
Les filoplumes et les vibrisses ont un rôle sensitif proche du toucher des autres animaux.
Le rôle dans la détection des proies est encore à l’étude.
Elles se situent proche du bec.
LOCOMOTRICE
Certaines sont spécialisées sur le vol
Les rémiges et les rectrices : planer, voler mais aussi propulsion sous marine pour certaines espèces.
SOCIALES
Différents types de vols
En fonction des espèces, les oiseaux pratiquent différents type de vols.
Certains peuvent avoir un type de vol unique, d’autres ont la possibilité, selon les circonstances, d’utiliser des méthodes de vols distinctes :
Oiseaux aptères
Ce sont les oiseaux qui n’ont pas une adaptation au vol.
Oiseaux « coureurs » comme l’autruche par exemple.
Vol en cage
En espace réduit, les oiseaux n’ont pas la possibilité de développer leur musculature et l’ensemble des mécanismes liés au vol ( bond d’attaque…).
En fonction de la taille des oiseau, la réduction d’espace peut être la cause d’une perte de capacité d’adaptation au vol.
C’est particulièrement évident lors du changement de conditions de captivité : passage de la cage à la volière.
En fonction de la forme, de l’espace d’envol, les oiseaux de volière peuvent, dans des conditions adaptées à leur taille et à leur mode de vie, acquérir des possibilités de mobilité identiques à celles développées dans leur milieu naturel. La surpopulation, l’emplacement des obstacles ( perchoirs etc…) et leur taille influent également sur ces propriétés.
Risques pour les oiseaux en captivité
Perruche à Collier
Canaris
Amazone front bleu
Rossignols
Perruche tête ardoise
Perruche pennant
Perruche moineau Celeste
Verdier
Perruche moineau à lunettes
Perruche de Latham
Perruche tête de prune
Inséparable à tête grise